« Le festival a de beaux jours devant lui », affirmait hier le maire Michel Moyrand, porteur d’une bonne nouvelle : le lancement de l’Institut du mime. « Il était important de prendre date au niveau national », renchérissait Arnaud Le Guay, adjoint à la culture.
L’Odyssée recevra dans son budget 2013, 50 000 euros supplémentaires de ses partenaires : la Ville, le Département, la Région et l’État. Le projet entrera dans le cadre de son renouvellement du label de scène conventionnée qui interviendra, on l’espère, avant l’été.
Il aura trois axes : le soutien à la création, avec des résidences au Palace, qui sera de nouveau entièrement consacré au théâtre, à partir du 1er janvier 2014. Il accueillera également des stages et masterclasses, en liaison avec d’autres festivals.
Enfin, le volet ressource - la numérisation des archives - commencera dès cette année. Elle s’annonce longue et les modalités d’exploitation ne sont pas encore définies. Il n’est pas question, là, de la rénovation du Palace, trop onéreuse. « Mais il peut fonctionner comme théâtre », s’accordait-on à dire.
Et pour en terminer avec les chiffres, signalons que le budget de Mimos s’élève à 425 000 euros, dont 180 000 pour la partie artistique. Un peu moins que pour les 30 ans, mais on attend trois compagnies de plus.
Michel Moyrand