Avant tout : Mes meilleurs vœux pour cette nouvelle Année 2019. Il y a déjà deux jours, j’ai effectué ma première prestation de Mime de 2019. Je me devais d’écrire hier mais la journée s’est déroulée avec un peu de repos et avec un casting pub pour CIC. Ma prestation de Mime s’est faite tout de blanc vêtu pour la harpiste Adeline de Preissac. La Simplesse, sa compagnie, possédait un stand à l’Espace Malraux, car compagnie partenaire du Crédit Agricole. Tous les employés de cette banque ont ainsi pu en trois quart d’heure admirer notre activité. Nous avions préparé cinq mimes sur cinq morceaux de musique classique. Et un morceau solo d’Adeline a été joué. Notre stand était très beau, mais nous étions placés à côté... du buffet ! Et au lieu d’écouter la musique et regarder les mimes, les employés discutaient entre eux. Donc au bout d’un moment, je suis allé faire du close-up parmi tous les convives et là ça a fonctionné. L’art doit aller sous les yeux du public car ce dernier ne fait plus l’effort d’attention et de curiosité. Et là les rires fusent ! Dans le fond je me dis que ce manque d’intérêt n’est pas grave : j’ai travaillé mon instrument (le corps) et mon écriture. Donc c’est toujours profitable. L’année aurait pu mieux débuter, mais la conjoncture n’est pas si bonne que ça, en France, devenu un pays où les entités qui le composent ne se comprennent pas... car ils ne parlent pas la même langue. Je vois un énorme travail culturel en perspective si nous voulons détourner ce pays du chaos ! Car c’est bien de chaos qu’il s’agit. Que demander de plus ? Je suis heureux de tout ce travail potentiel !