La nuit volée

Spectacle de Mime

« La Nuit Volée » c'est un conte en images, une pièce en un acte, l'acte de l'Humain.

C'est une peinture en mouvement, un moment en compagnie d’un Homme insomniaque et boulimique.

Intimité touchante, sa tendresse se faufile dans la nuit …

Lui, trouvera le passage pour que sa nuit devienne aussi la vôtre.

Une création qui charme et envoûte à la fois.

    • Philippe Pillavoine
      Philippe Pillavoine

      Après le "teaser" posté sur l'album photo on a le plaisir de voir ta pièce en mouvement. J'aime beaucoup ta manière de bouger... Entre comédien de verbe et danse contemporaine. Bravo aussi pour la scénographie et le jeu avec le mobilier !

      • Patrice Keller de Schleitheim
        Patrice Keller de Schleitheim

        Merci Philippe,  ça n'a pas été une mince affaire que de monter ces images qui bougent ... (La musique n'est pas celle du spectacle; question de droits). Ta dernière vidéo n'est pas mal non plus!

        Et oui, un peu de danse contemporaine et d'autres choses encore... bref tous les outils nécessaires au service de l'idée. le Mime embrasse comme à son origine d'ailleurs tout cela. Il y a donc autant de Mime que de Mime !

        • Philippe Pillavoine
          Philippe Pillavoine

          Pas facile... mais le résultat de ton montage est des plus satisfaisant !
          Est-ce que comme Jacques Lecoq tu places le Mime au centre de tous les arts ? Il dit que Mime vient de mimisme (si je me souviens bien)... c'est à dire "faire corps avec". Alors il dit que Picasso en dessinant le taureau est un mime car il est le taureau qu'il retranscrit sur sa toile. Après on peut utiliser plusieurs modes d'expression, comme dans ton spectacle : Danse contemporaine, jeu avec le décor, marionnette, automate,... et tout ce que je n'ai pas vu ! Jean-Louis Barrault lui appelait cela le théâtre total. Il me semble que c'est ce que tu fais.

          • Patrice Keller de Schleitheim
            Patrice Keller de Schleitheim

            Oui c'est bien  cela le Mime est au une clé de voûte pour les arts de scène à condition qu'il reste dans un espace d'humilité c'est à dire loin des égos perte de temps et d'énergie.

            Pour ma part, je privilégie le mouvement et son essence, les outils autres ne sont pas prépondérants, je les utilise quand ils conviennent le mieux à la situation mais reste dans le corps la plus part du temps. J'aime bien dire que le genre mime, théâtre, musique... disparaît dès qu'il est en représentation, c'est à dire en spectacle, dans quelque temps le public ira voir un spectacle; c'est à dire: l'expression d'un artiste plutôt que d'aller voir un spectacle de cirque de danse de mime ou autre...cela commence à venir puisque parfois dans les programmations on peut lire le terme de : "inclassable"

            Barrault a  été "chassé" de l'école Decroux parce qu'il s'était permis de "parler"

            beaucoup d'autres avec lui ont subit le même sort ce qui a entraîné par la suite  les "enfants" de Decroux à une guerre de clocher. 

            Dans les anciennes écoles de Pantomime française, la première étant au pied de la Bute dans le quartier du vieux Panier à Marsreille, on y enseignait la boxe Française pour la souplesse ,l'escrime pour le port et l'attitude, le travail de la voix avec le chant, l'étude du masque du costume l'acrobatie, il fallait aussi savoir faire son décors, bref l'idée des tréteaux

            • Philippe Pillavoine
              Philippe Pillavoine

              Moi dans mes créations, je suis encore au stade : spectacle de Mime. Je ne suis pas arrivé au niveau d'un théâtre total, avec l'art du Mime comme "clé de voûte", comme tu l'écris si bien.

              J'avais plus lu et entendu que Barrault s'était éloigné de Decroux... mais pas qu'il s'était fait "chasser". C'était plus des divergences idéologiques et artistiques. Barrault voulait jouer devant un grand public, Decroux voulait sélectionner le sien et ne pas dépasser la vingtaine. Decroux souhaitait jouer nu, Barrault avec le cache sexe. Pour cette idée de parler, Decroux n'était pas contre. Mais pour la formation du comédien par exemple, il ne pouvait parler qu'après de longues années d' "abstinence". Moi j'ai appris avec Corinne Soum, qui était l'assistante d'Étienne Decroux. Et dès la première année, elle nous avait mis en scène dans une pantomime de mime corporel et nous parlions !

              Quand tu dis des anciennes écoles de Pantomime française à Marseille, ça date de quand : 1860 - 1960 ?

              • Patrice Keller de Schleitheim
                Patrice Keller de Schleitheim

                Louis Rouffe 1849 1885 et Severin  1863–1930

                Je vous parlerai un peu plus tard de Séverin et de ce que j'en connais.

                A Bientôt

                • Mime Demet
                  Mime Demet

                  Félicitations
                  J'aime bien ton univers
                  Dommage pour la création musicale que tu ne nous livres pas
                  En te souhaitant une excellente saison artistique

                  • Patrice Keller de Schleitheim
                    Patrice Keller de Schleitheim

                    Merci Mime Demet, à plus tard désolé de ne pas mieux répondre en ce moment.

                    Amicalement Patrice.